Une soirée agitée

Il ne s'attendait pas à ça. Une maison ici. Mais l'odeur de dragon était encore plus présente encore. Il devra faire preuve de prudence.

Il commenca à s'engager après Aramis. N'avait il pas proposer de la conduire en sécurité chez elle. Une sécurité dont elle aurait pu se dispenser.

Après quelques pas il se retourna néanmoins. Portant les doigts à sa bouche, il émit un sifflement pour appeler son faucon. Le bec encore rouge, il se montra rapidement.

"Oeil-vif, je te présente Aramis. Aramis, mon compagnon de toujours oeil-vif."

Après quoi il repartit à la suite de l'elfe. Une fois chez elle il ne pourra pas s'échapper de son jeu. Il faudra aller jusqu'au bout.

Elle sourit, prit un air tendre en caressant l'aile du faucon du bout des doigts..Elle aimait tellement les animaux !
"Bonjour bel oiseau ! Tu es beau, grand et noble, tu fais un bon compagnon j'en suis sur !"
Un ronflement se fit entendre, ta terre se mit à trembler...

"Voila mon oiseau à moi !"

Dit elle en montrant Alesian, son dragon...

"et si nous rentrions ?"

elle venait de reprandre sa voix suave, entra la première, et tint la porte ouverte

*Bon sang un dragon noir. Je n'aurai aucune chance s'il m'attaque*

Ce soir, Gille allait devoir rester sur ses gardes et se retenir de faire trop de betise. Il avait trouver un foyer pour le nuit. Dormir une fois de plus dehors ne l'enchantait guere. Il suivit la gracieuse elfe.

Il lui obéirait c'est certain.

Elle fermit doucement la porte à clef, comme à son habitude...Puis elle se tourna, regara l'homme devant elle, se mordt a lèvre inférieur, dans un élan de désir..Mais pas question de tomber dans ses bras, non, elle le séduirait, elle attendra qu'il vienne de lui même, qu'il fasse le premier pas. De quelques gestes gracieux, elle lui présenta la chaumière.

"c'est petit, mais c'est mon chez moi !dit elle en souriant joyeusement. Désirez vous quelque chose ? à boire, à manger ? ou souhaitez vous vous reposer, messire ?"

Son ventre criait famine. Mais entrer et demander de but en blanc à boire et à manger est digne de rustre.

"Si vous m'accompagnez, un repas ne sera pas de trop pour ouvrir cette soirée"

Ele lui sourit d'un air aussi gentil que sincère, et lui servit un festin, fait de viande de biche, et de cervoise.

"Prenez tout ce que vous voulez, mangez à votre guise !"

Elle prit un petit morceau de viande mais ne mangea guère, comme à son habitude.Puis elle partit derrière le paravent pour se changer, mettre s longue robe de nuit.

Tant de nourriture sur la table. Il ne pouvait se résoudre à manger sans compagnie.
Après tout, il avait eu la chance de manger le matin même. Il avait connu pire qu'un journée de jeun. Cette soirée vallait bien quelques concessions.

"Sans vous ma dame, toute nourriture me paraitrait fade et sans gout. Laissez moi plutôt gouter votre peau"

Les vêtements d'Aramis sur le paravent lui indiquaient qu'elle était alors nue. Peut être que la chance sera avec lui ce soir.

Il aventura sa tête derrière la paravent.

Aramis sursauta, à ces paroles. Avant qu'il n'arriva, elle plaça en vitesse une serviette autour d'elle, en pagne.Ce serait bien trop simple, elle voulat faire durer ce jeu, le faire languir, jusqu'au moment où il ne tiendrait plus, ou il se jetterait sur elle.
Elle éclata de son rire cristallin, se colla contre l'homme, plaça ses lèvres à quelques millimètre des siennes et murmura.

"Voyons, voyons messire...Je ne connais pas seulement votre nom..."

Ses grands yeux noirs l'examinait avec attention, tandis que son doigt frèle carressait le visage de cet homme si séduisant.

Que de pudeur pour une femme si charmante et téméraire. mais le corps caché ne l'enviait pas moins. Au contraire.

Tant pis, il attendra le bon moment. Mais que faire? Engager une conversation, ou suivre les lignes de son corps d'un doigt aventurier? Apparement elle voulait que le jeu continue. Très bien, il continuera.

"Je ne crois qu'il y ait des choses si importantes à dire sur moi qui puisse vous interesser (Il posa un doigt sur la gorge de l'elfe et commencait à descendre). Mais demandez moi et je vous répondrais."

Voilà longtemps qu'il n'avait vu une femme lui résister autant.

Elle posa une main sur sa poitrine, l'empéchant de descendre d'avantage. D'un regard plein de malice, elle le fixa longuement.

"Votre nom me suffira, pour l'instant..."

Murmura t-elle, et lui donna un léger baiser, dont elle n'était pas avare, puis entoura son cou de ses bras frèles.Elle le regardait à présent au plus profond des yeux cherchant à sonder son esprit.

"Et surtout...Pour qui vous battez vous ?La lumière où la nuit ?"

"Gille. Je m'appelle Gille. Quand à savoir si je sert la nuit ou la lumière, je ne saurai vous répondre."

Les yeux inquisiteurs le fixaient toujours aussi intensément. Sa vie dépendait de la réponse à donner, et il ne devait pas avoir donner la bonne.

"Disons que je me bat pour moi et mes interêts. Cette nuit vous êtes mon principal interêt."

Il ponctua cette phrase d'un baiser tendre.

Elle sourit, sa voix se fit plus tendre. Ni la nuit, ni la lumièr, pour lui seul...

"Et bien je suis ravie de vous connaitre, Gilles..."

Sa voix se fit plus douce, et un mince sourire se dessina sur ses lèvres. Elle fermit les yeux, répondit plus fougeusement à se baiser.

"Je n'ai qu'un lit, je vous le laisse, je dormirait par terre !"

dit elle avec un clin d'oeil, en s'échappant de son étreinte

Cette femme le fera devenir fou. Elle lui échappait, hors de portée de baisers. Il la retint par le bras, menacant de lui faire tomber sa serviette.

"Je ne dormirai pas si je vous savais couchée à même le sol alors que je serai vautré sur une confortable paillasse. Nous pourrions sans doute trouver un compromis plus interessant pour nous deux."

Le message devait être bien passé.

Elle sourit de plus belle, comprenant ben où il voulait en venir.

"soit, je ne prendrait pas trop de place !"

Elle l'embrassa alors, fougeusement, quelque peu amoureusement.Un baiser comme cela se méritait, il l'avait amplement mérité. Puis encore, elle se détcha de son étreinte, puis s'assit sur le lit, le regardant avec une envie dissimulée

Pas trop de place sur le lit, mais énormément dans son coeur. Cette perspective de tomber amoureux comme ça l'effrayait quelque peu. Il n'avait jamais connu cela si rapidement.

Il dégraffa le col de son manteau, et le jeta plus loin, sur une chaise. Les lames argentées de ses dagues luisaient faiblement sur sa chemise, comme si elles voulaient attirer l'attention.

Il posa une main sur le lit et se pencha en avant pour lui sussurer:

"Les armes ne doivent pas vous effrayer je suppose."

Après quoi il l'embrassa encore, toujours plus passionément.

***
"Pas le moins du monde, ce serait plutôt la perspective de dormir à vos cotés..."

Cela dit, elle posa ses mains, dégrapha elle même la chemise du jeun homme, passa ses mains sur son torse, se releva doucement, et pressa son corps contre le sien, le egardant droit dans les yeux.

Le contact de ses mains sur son corps était agréable. Il ne contiendrait plus son désir très longtemps. Mais chaque fois qu'il allait trop rapidement elle s'éloignait.

Il serra alors la jeune princesse dans ses bras et défit la serviette qui lui cachait son jolie corps.

"Ne dites pas de sottise. Vous avez surement du dormir avec des hommes plus dangereux d'apparence que moi."

Il laissa tomber la serviette sur le sol.

Elle sourit encore, regarda la serviette tomber sur le sol dans un bruissement léger, se retouvant nue.Elle se serra un peu plus contr lui, sentant un des pieds du lit contre le sien. Aramis, décidément, venait de trouver un partenaire à sa taille. Elle posa la tête sur l'épaule du jeune homme, frissonna...Il faisait froid, tout de même... Elle évita un baiser, jouant de plus en plus, laissant courir ses doigts, s'arretant juste au dessus de la ceinture, puis ls faisait remonter tranquilement. Elle le faisait languir de plus en plus, mais il semblait tenir bon, ce qui était un atout rare chez un homme.

"Je n'invite pas beaucoup d'hommes chez moi. Certains ont dormis devant la porte !"

Il n'y tenait plus. Il devait la prendre dans ses bras pour une éternité. Se nourir de son odeur, ne jamais dormir qu'à ses côtés.

Sa main se baladait le long de la colone vertébrale de sa partenaire. Elle descendait toujours plus bas, remontait de moins en moins haut.

Bientôt cette danse serait terminé, et il pourrait vivre son idylle, profiter de sa nuit.

Il pencha la tête et posa un baiser dans son cou. Un baiser comme un souffle.

Pour Aramis, le désir était trop grand, trop fort. Elle n'y tenait plus, l'entraina en douceur avec elle sur le lit, frissonnant au baiser dans le cou.C'était un moment passionné, de bonheur absolu, une seconde d'amour dans un monde ravagé...Elle se mordit la lèvre inférieur avant d'embrasser l'homme avec fougue. Elle se mit sur lui, défit sa ceinture sans pour le moment toucher a pantalon.Elle se contenta de l'embrasser dan le cou.

Il ne pouvait plus reculer. Mais en avait il eu un moment l'envie?

Des frissons de plus en plus intense parcouraient son corps en tout sens. Mais il savait ce qui les provoquait. Le contact de la peau sur la peau.

Mais les mains ne descendaient jamais sous la ceinture. D'une main, il rapprocha l'elfe contre son corps. De l'autre il lui caressa un sein, tout en continuant à l'embrasser.

Elle mumura douement à son oreille

"Il est encroe temps de partir seigneur...Si vous le souhaitez..."

Elle se releva alors, sassit au bord du lit avec un gand sourire, lui montra la porte.

"Si vous n'avez pas envie de cette intimitée, je peux comprendre !"

Elle savait bien qu'il ne partirait pas, mais elle s'amusait à lui échapper, encore une fois, le rendre fou. La lune se reflétait sur ses formes, et envellopait aramis d'un halo de lumière argentée.

Aussi insaisissable que le vent. On croit la tenir et la voilà qui s'échappe.
Mais pas question pour Gille de céder.

Il se releva doucement. Il ne faisait pas très chaud dans la maisonnette.
Elle devait avoir froid dans cette tenue. Ou plutôt sans tenue. Il avanca vers la porte et tourna le verrou. Il poussa la porte. Aussitôt la froideur de la nuit le fit frissoner.

Sans se retourner, il sut que l'elfe avait également froid. Il esquissa un pas vers l'obscurité.

Elle sourit, le voyant prendre la fuite.Elle le pensait plus courageux... D'un geste vif, elle remit sa chemise de nuit, s'assit sur le lit.

"Bon et bien j vois que vous avez mieux à faire...Bonne nuit messire !"

Elle éclata de rire, se coucha, lui tournant le dos.

"Si vous partez, je vous prie de fermr la porte !"

Il était piégé. Son désir était trop important pour partir comme ca comme si de rien n'était. Mais faire demi-tour aussi brusquement signifierait qu'il avait perdu.

Mais après tout, n'avait il pas perdu.

Il referma aussitôt la porte et le verrou. D'un pas feutré il se rapprocha du lit et surtout d'Aramis.

Il posa ses deux mains sur ses hanches et se coucha auprès d'elle.

"Rien n'est plus important que vous, princesse de mon coeur."