Aramia, cité déchue
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Aramia, cité déchue

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 Namadriel, rédemption par le fer

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Namadriel
Spadassin Pénitent
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Namadriel


Masculin Nombre de messages : 34
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MessageSujet: Namadriel, rédemption par le fer   Namadriel, rédemption par le fer Icon_minitimeDim 28 Jan - 4:11

Nom : Actara

Prénom : Namadriel

Surnom : Le Démon, L’Ecorcheur, L’Innommable, Faerie

Age : 33 ans, mais il paraît plus jeune

Race : Humain

Classe : Spadassin pénitent

Taille : 1m80

Poids : 60 kg

Description physique : La nature a gâté Namadriel, et tel un gamin négligeant, il a cassé ses jouets. Il est doté d’une musculature fine et puissante, qui fait pâlir d’envie les jeunes demoiselles, et son port de tête altier ainsi que son bon mètre 80 en rajoute encore. De long cheveux doré, tirant sur le violet, encadrent un visage taillé par le plus doué des sculpteurs de la Renaissance, a tel point qu’on le confondrait avec un ange tombé du ciel. Une certaine forme de candeur y règne, une innocence quasi enfantine, un rire cristallin de petite fille en arrière plan. On s’attarde sur ses lèvres minces, à vouloir l’embrasser à tout prix. On constate les quelques mèches en bataille qui mange les contours. Les pommettes à peine prononcée un nez droit, ni trop court, ni trop long. Une image de perfection, le paradis sur Terre.
Si seulement on s’arrêtait là. Mais non, il faut bien croiser la course du regard, pour remonter jusqu’aux yeux. Et là, tout bascule.
Plongez dans un océan de glace, où ne brille qu’une lueur, celle d’une folie à peine contenue. Le bleu froid comme une main gelée qui vous transperce le cœur, vous lardant de mille traits, alors qu’ils vous jugent, le plus souvent comme une proie. Perdez tout espoir quand vous vous rendez compte que derrière l’ange se cache le plus terrible des démons, une créature tissée de chaos et de morts atroces. Dans les yeux de Namadriel étincelle une lumière de démence, une soif de sang que rien ne peut apaiser. Plonger là-dedans, c’est se perdre à jamais.
Le Démon aime à s’habiller de vêtement prêt du corps, qui mettent en valeur sa silhouette avantageuse tout en lui procurant une grande liberté de mouvement ainsi que la place pour cacher ses quelques "jouets". Sa rapière parlante toujours au coté, que ce soit en soirée comme dans son lit, il exhale le plus souvent une impression de puissance, de majesté, mais aussi un danger et un trouble implicite qui ne manque jamais de mettre à mal ses interlocuteurs. Son surnom de Faerie vient du tatouage représentant une fée-vampire qui apparaît sur son cou. Son corps est en outre marqué de nombreuses cicatrices, coupures, brûlures et autres plaies allant de l’héroïque à l’atroce.

Psychologie : La morale est une construction sociale qui maintien le tissu relationnel entre les individus, et évite à la société de s’écrouler. Mais Namadriel n’a que faire du tissu social, et n’a donc aucune morale. Il n’est guidé que par son aspiration la plus élevée, qui est de mourir l’arme à la main en massacrant un maximum de créatures maléfiques. La seule personne en qui il a de la considération est son maître et seigneur Siegfried Ashwolf. Il éprouve pour le répurgateur un respect profond ainsi qu’une obéissance totale et sans faille, qui tournerait presque au fanatisme. Il faut dire que le Loup lui a promis la seule chose qui pouvait le toucher : une rédemption. Car Namadriel traîne un passé trop lourd derrière lui.
Les supplices qu’il subit de la main de l'Ombre firent naître en lui une personnalité perverse et malsaine, un jumeau tissé de maléfice qui dévora de manière quasi totale son doux caractère. L’Innommable a à son actif le meurtre d’une demi-douzaine de jeunes enfants, dont deux de sa propre famille. Massacrées dans des circonstances insoutenables, les gamins ont souffert longtemps et durement avant de rendre l’âme, chaque centimètres de leurs pauvres petits corps épluchés de leur peau. Il est dit que les cadavres étaient à peine identifiables, qu’ils ne semblaient même plus humains. Namadriel aime la mort, l’hémoglobine et la souffrance, on dit qu’il s’en nourrit. Mais la petite parcelle de bien qui reste en lui l’incite à chercher le pardon en suivant les traces d’Ashwolf, espérant trouver la Mort pour sauver son maître. Au combat, il se transforme en une créature à peine humaine, fou d’une rage fanatique, tel un avatar de colère envers les créatures du Mal. Il combat sans se soucier de sa propre sécurité, uniquement soucieux de faire le plus de mal possible. Pour autant, ce n’est pas un idiot, loin de là. Fils de bourgeois riche, il parle trois langues, sait lire, écrire et compter, et connaît un peu de littérature et d’astrologie. Erudit, il use de la Kabbale pour essayer d’élucider son avenir, ainsi que de prière à son Dieu, L’Unique, pour tenter d’obtenir enfin le pardon par la Mort. Il peut facilement engager une conversation avec quiconque, et discourir de sujets divers et variés. Mais il régnera toujours un froid entre lui et ses interlocuteurs. Il vaut mieux également ne pas le laisser tout seul à la tombée de la Nuit près d’une agglomération, non pas pour sa sécurité, mais pour celle des autres.

Combat : Folie sanguinaire. Berserkrang. Suicide. Les qualificatifs sont nombreux et évocateurs. Au combat, Namadriel n’a que faire de sa propre sécurité, et à fortiori de celle de ses compagnons (excepté celle de Siegfried). Il se lance corps et âme, cherchant à tout prix la Mort, ce qui constitue finalement une remarquable défense dans la mesure où même les pires démons jouent parfois sur la défensive. Le spadassin ne fait qu’un avec sa rapière vivante, la puissante Dendrelle, il s’insinue dans la garde de ses ennemis, place ses coups au cœur, à la jugulaire ou entre les deux yeux, fatal comme la piqûre d’une guèpe-faucheuse des marais. Quand le nombre devient trop élevé, il n’hésite pas à sortir ses "jouets". Ce sont de petites fioles de terres cuites contenant deux liquides alchimiques ainsi que des fragments de verre. Quand la fiole subit un choc violent, les liquide se mélangent et une réaction chimique se produit, provoquant une forte explosion déjà dévastatrice à laquelle s’ajoute une nuée de shrapnel incandescent. Ce genre de traitement a le don de calmer et/ou d’abattre les groupes d’adversaires les plus coriaces, et les souffrances causées par les blessures atroces ont le don d’arracher un sourire au visage perpétuellement froid du spadassin fou.


Dernière édition par le Dim 11 Fév - 21:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Namadriel, rédemption par le fer   Namadriel, rédemption par le fer Icon_minitimeVen 2 Fév - 5:48

Histoire :

Aube incandescente

Ne pas s’aventurer dans les ruines d’Aramia. Son père le lui avait dit mille fois, elles étaient dangereuses. Sombres et maléfiques. Maudites. Et pour tout dire, bien que peu n’osaient ne serait-ce qu’y penser, hantées. Son père, un marchand très riche qui faisait des affaires avec la lointaine Kathai et les Provinces Dorées au-delà des mers, l’avait mit en garde : s’il dépassait la limite des sous-bois, s’il passait le portail et qu’il entrait dans la cité déchue, il mourrait. Dans des souffrances inimaginables. Parfois, la nuit, on entendait les cris de ceux qui avaient été piégés par la ville. Des aventuriers, des chercheurs de trésors en quête de gloire pour la plupart. Des types sans maison ni attaches, des types dont tout le monde se moquaient bien. Mais par tout les Dieux, non, on ne pouvait admettre que des gens souffrent ainsi ! Les hurlements qui provenaient des ruines étaient plus évocateurs que des traces de sang ou des corps sans vie. Ils duraient parfois pendant des jours et des jours, avant de s’arrêter, net. Et le silence qui les suivaient alors étaient encore plus terrifiant…
Certains s’en sortait, parfois, plus morts que vifs. Le corps indemne, mais l’esprit ravagé par ce qu’ils avaient vus là-bas. Ils parlaient, confusément et en proie au délire, de créatures dantesques tissées dans al matière même de la nuit, qui se fondait dans les ombres et que nul épée ne pouvait toucher. Des créatures incroyablement puissantes nées de la malédiction de Sardok, qui n’étaient écartées que par le pouvoir d’une jeune fille montée sur un dragon noir. Une enfant de pas plus de huit ans, avec un feu brûlant qui couvait dans ses yeux. Mais Namadriel avait vécu dans la ville, jusqu’à la catastrophe. Il en était sortit in-extremis avec le reste de sa famille. Il se rappelait encore des hautes tours de bronzes et des portiques sculptés, du palais du dirigeant et du marché du samedi où toute la ville venait acheter les plus beaux objets et les plus mystérieux artefacts. C’était il y a huit longues années, justement. Et sa petite sœur, la douce Catherine, avait oublié un bijou auquel elle tenait beaucoup. Demain, c’était son anniversaire. Et du haut de ses seize ans, Namadriel avait fait le vœu de braver les interdits pour lui offrir ce bijou dont elle rêvait souvent.
Mais ça s’était plutôt mal passé. Il s’était perdu, rien n’était comme avant, sa ville lui était devenue hostile. Comme si elle rejetait avec violence un de ses fils. Partout il y avait des cadavres de ceux qui étaient venus braver les Ombres, en quête de gloire, de trésors, ou par simple altruisme. Leurs visages défigurés par la peur n’étaient pas des bons présages, leurs traits tirés évoquaient les affres d’un enfer inimaginable. Et puis les Ombres avaient commencées à roder autour de lui. Il ne savait plus où était son ancienne maison, il ne savait plus où était la sortie. Il courait à perdre haleine, il ne s’arrêtait pas, il ne le pouvait pas de toute manière. Mais elles étaient toujours plus rapides que lui, et elles étaient infatigables. Au bout d’un moment il dut ralentir. Marcher. Puis s’effondrer. Au pied d’une de ces créatures, dont le sourire froid comme l’acier le plus sauvage étincelait dans la nuit.
L’Ombre l’avait attrapé et l’avait emmené dans une maison, malgré ses cris et ses faibles débattements. Là, elle avait prit la tête du jeune homme entre ses cuisses, avait posé ses mains dessus, et lui avait injecté sa substance. Les yeux de Namadriel s’étaient voilés et il avait hurlé. Toute la nuit. Des heures durant, sans jamais s’arrêter, bien après que sa voix ne fut totalement éraillée et que son esprit ne fut consumer par les sombre pensée des anciens habitants d’Aramia, des images de meurtres, d’affrontements, de viols et de tortures abominables. Des membres brûlés, sectionnés, tordus ou brutalement arrachés. Une vision de l’enfer au sens propre qui détruit son esprit, le laissant vide, anéantit.
Puis une jeune fille était arrivée, et le cri de son dragon avait fait disparaître l’Ombre, car elle ne pouvait les tuer, mais les créatures éprouvaient de la répulsion en sa présence. Elle avait relevé Namadriel et l’avait emmené loin de là. Elle l’avait soigné, puis étaient partit sans dire un mot. En lui laissant le bracelet d’argent constellé de gravures, celui de sa sœur.

Un soleil éteint en plein midi

Namadriel semblait s’être remis. Il était allé à l’école juste après être sortit de la ville en tremblant, et n’avait parlé à personne de ses souffrances dans la ville, se contentant d’avoir dit qu’il y était allé pour récupérer le bracelet. Il avait donné quelques détails à ses amis, suffisamment pour les dissuader d’y aller, et quelques explications sur les lieux à des aventuriers de passages. Il faisait al fierté de ses parents, car il était cultivé, doué en bien des points, et plus particulièrement dans l’art exigeant du maniement de la rapière. Il était d’ailleurs troublant de le voir combattre si talentueusement, avec le brio d’un maître accomplit. Quelques soupçons planaient, vite dissipés par la bonne humeur du jeune homme qui avait vingt ans à présent. Mais ce n’était qu’une façade.
Au fond de lui, Namadriel sentait croître une folie impossible à arrêter, un mal pervers et insidieux qui le rongeait de plus en plus, jour après jour. Il contemplait les jeunes enfants avec avidité, se demandant comment briser leur innocence qui leur donnait tant de charme. Un jour il n’y tint plus. Il attira une enfant de six ans dans une grange vide. Là, il la viola avec violence, puis lui brisa la mâchoire avant de lui arracher toute la peau de sa dague, en finissant par le visage et en lui retirant les yeux alors qu’elle vivait toujours. Puis il cacha le corps sous le foin. Personne ne le retrouva pendant longtemps. Il continua, avec des fillettes, des petits garçons aussi, brisant leurs corps parfois littéralement et les détruisant de manières sordides. Pourtant, un jour, il commit une erreur.
Cette fois là, c’était sur ses deux plus jeunes frères qu’il passait ses pulsions perverses. Attachés sur le sol de pierre par de durs cordes métalliques, les jumeaux n’étaient déjà plus conscients tant ils avaient perdu du sang. C’est à ce moment là qu’Aragante entra. Aragante, le garde le plus fidèle de la maisonnée, celui que Namadriel considérait comme un second père. En voyant la scène il comprit aussitôt le fin mot de l’histoire, les tenants et aboutissants de la vague de meurtres abominables qui sévissaient sur le village. Ni une ni deux, Namadriel lui bondit dessus. Le garde était expérimenté, exceptionnellement bon, mais son adversaire bénéficiait de la malédiction de l’Ombre, qui lui avait offert tout le talent dont disposait le maître combattant qui venait vider ses pensées en elle autrefois. L’affrontement ne dura guère plus de quelques passes d’armes. La rapière de maître du jeune homme, devenue consciente et malsaine par la puissance de l’Ombre, s’était profondément enfoncée dans le torse d’Aragante et l’avait tué sur le coup d’une décharge de pure souffrance. Les yeux voilés par le mal, Namadriel avait ensuite remonté toute la maison depuis la cave, tuant tout les membres, serviteurs, esclaves, intendant, famille… violant sa propre mère sous les yeux de son père avant de donner la mort à ses deux parents. Puis il prit ses affaires, but un peu de sang pour faire bonne mesure, et partit, laissant un grand feu de joie et de terreur brûler derrière lui.

Quel sombre crépuscule ?

« Sort de là, jeune homme. Tu n’as pas d’autres choix. »

Une voix, dure et rocailleuse, sèche. Sous la voix, on devine un homme pareillement dure, taillé dans le roc, un vieux combattant expérimenté. Un adversaire de taille face au jeune loup qu’est Namadriel. Il se trouve en ce moment même au fond d’une cave, dans une petite bourgade déserte. Tu penses, les habitants ont eu peur quand ils ont retrouvé le cadavre de leur protecteur empalé sur la flèche d’un de leur temple, les quatre membres arrachés sauvagement. Ils se sont tous éparpillés comme des rats quittant le navire juste avant qu’il ne coule. Alors Namadriel en a profité pour se retrancher ici, à l’ombre, avec des provisions, afin de se repaître du bonheur d’avoir humilié et massacré le guerrier. Mais voilà qu’une nouvelle menace était apparue. Et en effet, il n’avait pas d’autre choix que de sortir.

L’homme au-dehors était grand et fin, longiligne. Habillé de vêtements usés, mais impeccables, les cheveux grisonnants, et une rapière de maître au coté. Namadriel posa la main sur la sienne, caressant la conscience naissante de l’arme du bout des doigts et de son esprit. Il avait là un fameux adversaire, à n’en point douter. Ce n’était pas tellement l’allure de vieux baroudeur qui en imposait chez ce type, plutôt son regard sombre, un véritable puit sans fond. Le regard de celui qui méprise la Mort.

« T’a raison, vieux chien de guerre. Tu serais capable de rester là des semaines jusqu’à ce que la faim ma fasse sortir de ce trou. Qu’est-ce que tu veux ? »

L’homme était assis sur un banc de pierre. Il avait prit le temps de s’installer, de faire un feu, de poser ses affaires, sans doute en préparation de la nuit qui commençait à tomber. Il contemplait Namadriel avec un petit sourire en coin, appréciant ce que l’Ombre avait fait du jeune homme. Il le connaissait, s’était renseigné sur lui. Il savait ce qu’il était, de la bouche de celle qui l’avait sauvé le jour où il avait pénétré dans Aramia. De la bouche même d’Aramis.

« C’est donc toi, celui qui est maudit par l’Ombre. L’un des rare à être ressortit de l’antre de la folie. Celui qui laisse une traîne de sang derrière lui, à un tel point que tout les pauvres paysans bornés de la région te prennent pour l’incarnation du Démon. Ce qui, nous le savons tout les deux, n’est pas le cas. »

Une bouilloire en fer-blanc chauffait doucement dans les flammes. Ashwolf l’attrapa sans faire attention à la chaleur et servit deux cafés dans des gobelets en métal, avant d’en poser un à distance respectable delui, puis de prendre le siens. Invitant le jeune homme à s’asseoir, pour le moment.

« Je suis Siegfried Ashwolf. Et je chasse les démons, les créatures toutes entières vouées aux Ténèbres. Les elfes noirs aussi, souvent. Une fois, j’ai croisé le chemin de cultistes de Sardok. Et maintenant c’est toi que je rencontre. »

Namadriel s’était assis et buvait sans réfléchir, alors que son interlocuteur parlait d’une voix mesurée, entrecoupé de quelques gorgées.

« Tu n’es pas une créature de l’Ombre, Namadriel, tu as simplement été pervertis au dernier degrés. Et si tu le souhaite, je peux t’offrir d’être sauvé. Suis-moi pour combattre les ténèbres, et quand tu trouvera le repos après des dizaines de combat, ton âme sera sauvé. Réfléchit bien, je t’offre des centaines de vies, ainsi que la possibilité d’être sauvé pour l’éternité… »

Namadriel contempla un instant le Répurgateur, paraissant songer aux implications de sa proposition. Puis il renversa la tête d’un coup, et éclata d’un long rire aux accents cruels.

« Tu veux qu’on meure pour toi, chasseur ? Qu’est-ce qu’il y a, t’a peur de la Mort ? Tu voudrais pas qu’elle vienne à toi, alors tu lui offre tes sous-fifres ? Dommage , mais j’ai aucune envie d’en être. Par contre, jvais m’occuper de toi ! »

Vif comme l’éclair, il bondit par-dessus les flammes, sa rapière à la main. La conscience de la lame s’éveilla tout à fait, hurlant de bonheur à l’idée de faire couler le sang. Ashwolf se déporta sur la droite, tirant lui-même sa propre lame, un sourire sur les lèvres. Il savait que ça allait se passer ainsi, c’était couru d’avance. Il para l’attaque du jeune homme et le repoussa en arrière d’un geste expert. Sidéré par la vivacité de son adversaire, Namadriel ne put que bloquer de justesse les multiples attaques d’une précision mortelle qui s’abattait sur lui sans relâche. Feinte, estoc au cœur, à la gorge, visant les jambes ou les bras pour mettre à terre ou désarmer. Le Répurgateur était un maître, c’était un fait. Mais l’Ombre avait insufflé dans le corps du jeune homme les talents conjugués de plusieurs artistes de la lame. Avec une fureur à peine contenue, il brisa l’échange, lançant la pointe dans une vicieuse attaque vers une minuscule ouverture sur la gorge de Siegfried. Celui-ci se recula , une cicatrice sur la joue. Mais une expression féroce occupait son visage alors qu’il regardait avec attention le produit de son attaque. Une balafre courrait le long du bras droit de Namadriel. Celui-ci la regardait sans comprendre. Puis ressentit l’effet du poison qui lentement s’infiltrait dans ses veines, paralysant ses membres et verrouillant sa conscience. Il murmura un juron alors qu’il tombait à genoux, incapable de tenir debout plus long temps. Ses veines étaient en feu. Puis il s’évanouit.

Il passa trois jour aux portes de la mort, dans un état proche du coma, alors qu’Ashwolf veillait sur son corps. Quand il se réveilla, il pouvait apercevoir une lueur encore vivace dans les yeux du Répurgateur, indiquant qu’il était temps de choisir entre l’oubli ou la rédemption. C’est à ce moment là qu’il prêta serment à son nouveau maître, jurant de combattre pour lui jusqu’à ce que ce monde lui offre enfin le rachat de ses péchés. Puis ils disparurent tout les deux. La traque pouvait commencer.
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Siegfried Ashwolf
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MessageSujet: Re: Namadriel, rédemption par le fer   Namadriel, rédemption par le fer Icon_minitimeLun 12 Fév - 1:28

Je voulais dire que ça ne va pas du tout, mais interdire un fofo à un admin, ça le ferait pas.... ^^

En plus j'adore : bien malsain comme il faut.

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MessageSujet: Re: Namadriel, rédemption par le fer   Namadriel, rédemption par le fer Icon_minitime

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